skip to main |
skip to sidebar
Tour Paris 13
La Tour Paris 13 était visitable depuis le 1er
octobre. Chaque jour je me disais, demain, et le lendemain je trouvais une
autre excuse pour repousser ma décision d’y aller. Il m’a fallu trente jours
pour prendre le chemin de l’aventure artistique qui se voulait « la plus
grande exposition collective de Street Art jamais réalisée ». Eh bien, le
jour où j’ai décidé de me rendre à la Tour Paris 13 était le dernier de l’exposition
proposée comme un projet de la Galerie Itinerrance. Par les medias, par des
amis ayant visité l’exposition, je savais qu'’il fallait faire quelques heures
de queue avant de rentrer. Combien de temps de file d’attente, une, deux,
trois heures ? Sûrement beaucoup plus. Les visiteurs arrivaient sur les
lieux vers cinq heures du matin, les portes ouvraient à midi. Le jour de ma
visite je suis arrivé à 10h30 du matin. Ciel bleu et air frais. Quelqu’un m’a
dit que ce jour-là, la visite commençait à 10h et peut être ça a été la chance
que nous avons eu, Adélaïde, Rémi et moi, mes compagnons pendant les six heures
qu’a duré la file d’attente, pour rentrer à la Tour. Il faisait presque nuit à
18h30. L’expo devait fermer la porte à 19h15. Quatre personnes dans l’ascenseur
jusqu’au 9ème étage. Puis la descente par les escaliers jusqu’à la
cave. Un parcours accompagné de mon appareil de photo, curieux comme moi afin
de partager quelques unes des œuvres d’artistes du Street Art avec des amis qui
n’ont pas eu le courage de faire une telle queue ou ceux qui n’ont pas eu la
possibilité de visiter ce projet conçu durant sept mois par plus d’une centaine
d’artistes venus des quatre coins du monde. Voici ce que mon œil et mon
objectif ont pu capter dans ces quarante minutes de haut en bas d’un immeuble
promis à une destruction prochaine. ©cAc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire