vendredi 15 novembre 2013

Tour Paris 13

La Tour Paris 13 était visitable depuis le 1er octobre. Chaque jour je me disais, demain, et le lendemain je trouvais une autre excuse pour repousser ma décision d’y aller. Il m’a fallu trente jours pour prendre le chemin de l’aventure artistique qui se voulait « la plus grande exposition collective de Street Art jamais réalisée ». Eh bien, le jour où j’ai décidé de me rendre à la Tour Paris 13 était le dernier de l’exposition proposée comme un projet de la Galerie Itinerrance. Par les medias, par des amis ayant visité l’exposition, je savais qu'’il fallait faire quelques heures de queue avant de rentrer. Combien de temps de file d’attente, une, deux, trois heures ? Sûrement beaucoup plus. Les visiteurs arrivaient sur les lieux vers cinq heures du matin, les portes ouvraient à midi. Le jour de ma visite je suis arrivé à 10h30 du matin. Ciel bleu et air frais. Quelqu’un m’a dit que ce jour-là, la visite commençait à 10h et peut être ça a été la chance que nous avons eu, Adélaïde, Rémi et moi, mes compagnons pendant les six heures qu’a duré la file d’attente, pour rentrer à la Tour. Il faisait presque nuit à 18h30. L’expo devait fermer la porte à 19h15. Quatre personnes dans l’ascenseur jusqu’au 9ème étage. Puis la descente par les escaliers jusqu’à la cave. Un parcours accompagné de mon appareil de photo, curieux comme moi afin de partager quelques unes des œuvres d’artistes du Street Art avec des amis qui n’ont pas eu le courage de faire une telle queue ou ceux qui n’ont pas eu la possibilité de visiter ce projet conçu durant sept mois par plus d’une centaine d’artistes venus des quatre coins du monde. Voici ce que mon œil et mon objectif ont pu capter dans ces quarante minutes de haut en bas d’un immeuble promis à une destruction prochaine. ©cAc

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